Dimanche 14 mars 2010

RAPPORT ACCABLANT DU DEPARTEMENT D'ETAT SUR HAITI

 

La corruption au sein de la Police Nationale, des institutions judiciaires et politiques continue de représenter une menace pour le respect des droits humains en Haïti, une réalité en partie semblable à celle de la République Dominicaine, relève le Département d’Etat dans son rapport annuel sur les droits de l’homme rendu public jeudi à Washington.

Le rapport mondial dénonce notamment "l’incapacité" des autorités à organiser des élections législatives dans les délais constitutionnels, l’implication de membres de la police nationale d'Haïti (PNH) dans des assassinats et enlèvements, la surpopulation carcérale et les conditions sanitaires exécrables des prisons.

Le gouvernement américain indique que la corruption entraîne également des menaces et arrestations arbitraires ainsi que des détentions préventives prolongées avant le jugement des détenus, des pratiques qui tendent à s’amplifier en Haïti.

Plus loin, citant des rapports de la Banque Mondiale, le document souligne que "le grave problème de la corruption" qui touche l’Exécutif et le Parlement continue à sévir.

Il est parallèlement reproché aux autorités judiciaires d’affronter "sans efficacité" le phénomène qui gangrène les deux autres pouvoirs.

"Le gouvernement haïtien n’applique pas la loi de manière effective et ses représentants sont fréquemment impliqués dans des pratiques de corruption restées impunies", accuse le Département d’Etat.

La violence et la discrimination sociale contre les femmes, les abus sur mineurs, le trafic d’êtres humains et le manque d’implication concrète des droits des travailleurs sont également déplorés.

Enfin, le rapport 2010 des Etats-Unis sur les droits humains rappelle que les enlèvements contre rançon continuent à menacer la sécurité des citoyens, même si, en 2009, une "baisse substantielle" du kidnapping a été enregistrée. 66 cas ont été recensés au cours des dix premiers mois de l’année écoulée contre 263 en 2008, année au cours de laquelle les bandes criminelles étaient particulièrement actives.

Dans ce même panorama, figurent la discrimination et la violence exercées contre les femmes et les migrants haïtiens en République Dominicaine. Ces derniers sont exclus à un point tel de la société que même les droits de leurs enfants nés sur le territoire dominicain ne sont pas reconnus, conclut le rapport.

Remis au Congrès, comme chaque année, le document offre un éclairage sur la situation des droits humains dans le monde en fonction de la grille d’analyse définie par les Etats-Unis.

Par aluzincourt - 2 commentaire(s)le 14 mars 2010
Mercredi 03 février 2010

RECONSTRUCTION D'HAÏTI : HALTE A LA CORRUPTION

 

"La corruption est endémique dans les institutions publiques haïtiennes, décrit Mme Allien. La pratique est devenue systématique. Les coupables bénéficient d'une impunité totale. C'est une pratique à haut rendement et à bas risque, qui concerne tout le monde : les fonctionnaires et les élus, le Parlement, le pouvoir exécutif, le monde judiciaire, le secteur privé...

"Un précédent inquiète particulièrement Transparency International : l'organisation dénonce l'opacité qui a, selon elle, entouré l'utilisation des fonds affectés au programme de soutien après les ouragans de 2008. Et notamment les 197 millions de dollars (141 millions d'euros) prêtés par le Venezuela dans le cadre du fonds PetroCaribe. "41 % de cette somme ont été alloués à la Compagnie nationale des équipements, gérée par un proche du président René Préval, précise Mme Allien. Impossible de savoir ce qui a été fait exactement avec cet argent. Selon certaines allégations, une partie aurait servi à financer la plate-forme électorale Unité mise sur pied par le président Préval. 

Et ce d'autant plus, ajoute Mme Solf, qu'"il y a de fait une corrélation entre la complexité des procédures et le recours à la corruption". C'est là l'une des préoccupations majeures des bailleurs de fonds, alors que les organisations internationales et les "pays amis" d'Haïti ont reconnu, lors de la réunion de Montréal, le 25 janvier, que l'Etat haïtien, malgré des faiblesses de gouvernance aggravées par le séisme, était seul légitime pour gérer la reconstruction et coordonner une aide dont le total pourrait approcher les 20 milliards de dollars (14 milliards d'euros).

C'est pour cela lors d'une interview que j'ai donnée sur Radio France Internationale (RFI), J'exhorte la communauté nationale à prendre les mesures nécessaires pour  ne pas confier la reconstruction de notre pays à M. René Préval et à son premier ministre qui ne s'intéressent pas au développement d'Haïti. Ce n'est pas leur préoccupation. Nous devons dire non à ce gouvernement corrompu et incompétent. Il est temps de ne  pas toujours subir, nous devons agir pour un autre pays. 

   
Par aluzincourt - 3 commentaire(s)le 03 février 2010
Mardi 26 janvier 2010

HAÏTI – Séisme : « fini le mensonge »

Haïti veut prendre en main sa reconstruction, a soutenu le Premier ministre haïtien Jean Max Bellerive participant ce lundi 25 janvier 2010 à une conférence de bailleurs de fonds sur Haïti à Montréal.

La question que l’on se pose : Comment faire confiance à un gouvernement qui ne peut pas mettre en place des centres d’accueil pour pouvoir recevoir les sinistrés ?  Ces derniers ne savent pas à « quel saint se vouer » tellement la situation est atroce.  Le gouvernement haïtien est absent alors  que c’est un pays qui a faim et d’ailleurs Haïti a toujours faim.

Aujourd’hui La vision de l’État en tant qu’instrument d’un pouvoir personnel au service d’un clan ou d’un petit groupe doit s’effacer pour céder la place à un État démocratique au service de la collectivité. Le peuple doit dire non à ce gouvernement corrompu et incompétent qui n’a rien à voir avec le développement de notre pays. Le mensonge n’est plus de mise.  Il nous faut sans tarder sortir de la logique de « chasse gardée », de la mentalité « lakou », qui ont marqué nos gouvernements trop souvent dictatoriaux et prédateurs. Il nous faut plutôt favoriser la collaboration et la coopération par la mise en commun des ressources et des compétences.

C’est pour cela, nous pensons que la reconstruction de notre pays doit se faire par la communauté internationale avec l’appui de la diaspora haïtienne. Il ne faut pas oublier que 85% des cadres haïtiens vivent à l’extérieur du pays. Haïti a besoin de tous ses enfants pour le sortir du marasme dans lequel il est plongé.

 

Par aluzincourt - 3 commentaire(s)le 26 janvier 2010
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