LES ENFANTS DES MIGRANTS HAITIENS A L' ECOLE
Luzincourt F. Adrien
Editeur : L'Harmattan
244 pages
RESUME
Quel sens les jeunes haïtiens donnent-ils à l’école ? Quel doit être le rôle de l’école pour l’intégration de ces jeunes dans la société ? C’est sur ces questions que s’ouvre une longue enquête dans la région parisienne. En passant par les ZEP, la télévision et son influence, la démission des enseignants et des parents, Luzincourt F. Adrien veut montrer la détresse de ces minorités ethniques mais aussi la volonté de fer de certains d’entre eux pour s’en sortir. A la fois historique et phénomène de société, ce livre offre une nouvelle vision de la communauté haïtienne et des problèmes que ces minorités rencontrent. Il permet de se plonger dans un nouvel univers de façon ludique et peut atteindre un large public, même les plus réticents.
Luzincourt F. Adrien est arrivé en France en 1994 après une licence de service social à la faculté des Sciences humaines. Il a travaillé comme bénévole au sein d'une association du nom de Comité d'action pour la protection et la promotion des enfants haïtiens (CAPPEH) où il côtoyait les familles haïtiennes en aidant leurs enfants.
Né à Liancourt (Haïti), Docteur en Sociologie à Paris V (Sorbonne), il a publié de nombreux articles sur la situation sociale et politique en Haïti et les conditions de vie des Haïtiens en France. Il a été professeur d'histoire d'Haïti et de langues vivantes aux différents collèges en Haïti et travailleur social à l'Entreprise publique de Promotion et de logements sociaux (EPPLS) de 1990 à 1994. Il est responsable de projets de développement dans le Bas Artibonite pour l'organisation Solidarité mondiale contre la faim. Il est actuellement directeur de l'Institut National de Technologie (INATEC).
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Luzincourt Adrien
E-mail : aluzincourt@yahoo.fr
CHOLERA EN HAITI
Les conditions sanitaires déplorables qui règnent dans les campagnes comme dans les villes du pays étaient connues. L'alerte avait été donnée. Aujourd'hui, les Haïtiens sont en droit de se demander pourquoi les milliards déversés par la communauté internationale et les Haïtiens eux-mêmes après le tremblement de terre n'ont pas permis d'assainir la situation. Une fois de plus, il est question de mauvaise gouvernance, de corruption. En tout cas, Haïti est gouverné par deux mafias : la mafia internationale et la mafia nationale. Bref, nous devons lutter pour dire non à ce gouvernement corrompu de Préval-Bellerive.
Haïti : six mois après le séisme du 12 janvier
Six mois après le séisme qui a ravagé le pays, faisant plus de 250 000 morts et 1,5 million de sinistrés, les Haïtiens s'impatientent de voir les milliards de dollars promis par la communauté internationale se traduire en projets concrets."On ne voit pas beaucoup de perspectives, on ne voit pas les moyens de la reconstruction. Est-ce que l'argent promis par la communauté internationale va arriver? Est-ce qu'il n’ arrivera jamais?
Dans les rues des villes touchées par le tremblement de terre ou sous les tentes, l'impatience est grandissante face à la lenteur de la reconstruction, notamment pour les centaines de milliers de personnes qui vivent toujours dans des abris provisoires.
Des tonnes de débris jonchent les rues
"Le président et le gouvernement sont absents: la gestion des affaires est confiée aux étrangers et aux organisations non gouvernementales" dont on constate sur place en Haïti. La situation à Port-au-Prince est catastrophique où des tonnes de débris de maisons détruites jonchent encore les rues.Le président René Préval a promis récemment d'aborder prochainement les problèmes de la reconstruction, de la lenteur des actions et du manque de leadership qu'il se voit reprocher. C'est un président fantôme qui ne dispose pas de projets pour Haïti.
Trois mois après une conférence internationale qui s'est déroulée à New York et au cours de laquelle la communauté internationale a promis plus de 10 milliards de dollars sur 5 ans à Haïti, très peu d'argent est parvenu à Haïti.